[:es]
[:en]
De très nombreux postes exigent un niveau d’anglais minimum. Mais pour accéder à de hautes responsabilités, cela ne suffit plus, estime un chroniqueur du Financial Times.
Dans une étude intitulée “Comment les employés réagissent à un changement linguistique au fil du temps ?”, des chercheurs de Harvard s’intéressent à une entreprise chilienne qui décide de passer de l’espagnol à l’anglais afin de s’ouvrir à d’autres marchés et de mieux interagir avec la maison mère située aux États-Unis. Les employés, des ingénieurs dont le niveau d’anglais est inégal (certains sont débutants et d’autres le parlent couramment), doivent désormais écrire leurs e-mails et tenir leurs réunions en anglais.
“Un sentiment de découragement”
La première conséquence de ce passage à l’anglais est un sentiment de frustration généralisée. “Les employés expriment de l’insatisfaction, de la colère, de la frustration et une peur de commettre des erreurs”, mentionne l’étude. Les meetings organisés entre les employés chiliens et leurs collègues aux États-Unis donnent lieu à des “problèmes de communication” et à un “sentiment de découragement”. Cependant, le résultat le plus surprenant est celui-ci : les employés les plus enclins à quitter l’entreprise ne sont pas ceux qui ont des difficultés en anglais… mais ceux qui le maîtrisent.
Il existe donc une frustration chez les employés qui estiment que le faible niveau de leurs collègues les empêche de travailler efficacement. Néanmoins, il est très probable que cette tendance au départ soit due au fait qu’un niveau d’anglais élevé ouvre des perspectives à l’extérieur de l’entreprise, explique le Financial Times. Contrairement aux employés peu à l’aise avec la langue, dont la progression de carrière peut se trouver freinée. “Maîtriser des compétences techniques n’est plus suffisant, assène Michael Skapinker. Vous pouvez être un ingénieur très qualifié et être bloqué par votre incapacité à parler la langue mondiale du business.”
[:fr]
De très nombreux postes exigent un niveau d’anglais minimum. Mais pour accéder à de hautes responsabilités, cela ne suffit plus, estime un chroniqueur du Financial Times.
Dans une étude intitulée “Comment les employés réagissent à un changement linguistique au fil du temps ?”, des chercheurs de Harvard s’intéressent à une entreprise chilienne qui décide de passer de l’espagnol à l’anglais afin de s’ouvrir à d’autres marchés et de mieux interagir avec la maison mère située aux États-Unis. Les employés, des ingénieurs dont le niveau d’anglais est inégal (certains sont débutants et d’autres le parlent couramment), doivent désormais écrire leurs e-mails et tenir leurs réunions en anglais.
“Un sentiment de découragement”
La première conséquence de ce passage à l’anglais est un sentiment de frustration généralisée. “Les employés expriment de l’insatisfaction, de la colère, de la frustration et une peur de commettre des erreurs”, mentionne l’étude. Les meetings organisés entre les employés chiliens et leurs collègues aux États-Unis donnent lieu à des “problèmes de communication” et à un “sentiment de découragement”. Cependant, le résultat le plus surprenant est celui-ci : les employés les plus enclins à quitter l’entreprise ne sont pas ceux qui ont des difficultés en anglais… mais ceux qui le maîtrisent.
Il existe donc une frustration chez les employés qui estiment que le faible niveau de leurs collègues les empêche de travailler efficacement. Néanmoins, il est très probable que cette tendance au départ soit due au fait qu’un niveau d’anglais élevé ouvre des perspectives à l’extérieur de l’entreprise, explique le Financial Times. Contrairement aux employés peu à l’aise avec la langue, dont la progression de carrière peut se trouver freinée. “Maîtriser des compétences techniques n’est plus suffisant, assène Michael Skapinker. Vous pouvez être un ingénieur très qualifié et être bloqué par votre incapacité à parler la langue mondiale du business.”
[:]